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«... Comme je rentrais, fort troublée, je songeai, en passant près de la voiture de M. Pontet, que celui-ci avait dû être appelé par sa sœur pour prêter main-forte à Saturnin dans ce transport. Car autrement, si les choses s’étaient passées comme elle le prétendait, qu’avait-elle besoin de sa présence ? Elle n’avait du reste pas fait allusion à cet appel, comme si cette visite était fortuite ainsi qu’à l’ordinaire.Je me gardai de dire mot à Sylvine de mes soupçons. Mais l’atmosphère de cette demeure devenait pour moi de plus en plus lourde. J’aspirais à confier à mes amis Paviers ce que je venais de découvrir. Il y aurait là, certainement, de quoi servir la cause de Thècle et de Sylvine...»
«... À peine avais-je fait quelques pas qu’une voix dit derrière moi :– Vous perdez votre livre, mademoiselle.Je me détournai. L’étranger tenait à la main le volume que je portais sous mon bras et qui venait de glisser à terre sans que je m’en aperçusse.– Oh ! merci, monsieur !Je pris le livre, en rougissant très fort. Ce n’est pas que je sois timide, cependant. Faut-il penser que la souriante douceur de ces yeux magnifiques un instant attachés sur moi a été la cause de cette émotion intempestive ?L’étranger souleva son chapeau, s’inclina légèrement, et s’éloigna, tandis que je reprenais ma route.Pourquoi cet insignifiant incident m’est-il revenu à l’esprit ? Pourquoi l’ai-je noté sur ce cahier ? Eu vérité, j’ai autre chose à faire que de m’attarder à cela...»
«... Lentement, comme une lourde brume se dissipant peu à peu, l’engourdissement qui avait jusque-là envahi le cerveau de Mirka disparaissait. Ses yeux, grands ouverts et vagues encore, se posaient avec stupeur sur les objets qui l’entouraient.Elle se trouvait dans une sorte de grotte assez vaste, au sol couvert de sable rougeâtre. Une table grossière, deux chaises faites de rondins de bois, un grand coffre à ferrures d’acier bruni délicatement travaillées en formaient tout le mobilier, avec le lit sommaire sur lequel était étendue la jeune fille.Dans un coin, une vieille femme, vêtue d’un costume bariolé, était accroupie et tressait des brins d’osier. Son visage au teint noirâtre était semé d’innombrables rides, et sa tête aux cheveux grisonnants branlait constamment, tandis qu’elle marmottait dans une langue étrangère...»
Ce roman raconte l’histoire d’une jeune fille qui vit sous l’autorité de sa grand’mère despotique. Elle se heurte encore plus violemment à l’aïeule qui veut lui faire épouser un homme, contre son gré, alors qu’elle aime un jeune avocat plein d’avenir, qui veut l’épouser…
«... Elle en parlait avec un plaisir évident, montrant un esprit cultivé, un goût déjà très sûr. Régis voyait maintenant de près ses yeux si beaux, d’un brun clair teinté de vert, où s’exprimaient la pureté, la simplicité de cette âme de jeune fille. Une naturelle réserve semblait exister chez elle. Mais bien que sa bouche charmante ne se refusât pas au sourire, celui-ci conservât quelque chose d’un peu forcé, comme le reflet d’une persistante souffrance...»
Reinette est orpheline. Elle a été recueillie par M. Douvre, qui laisse à son épouse le soin de son éducation. Mme Douvre, craignant que cette jeune fille sans fortune ne plaise à l’un de ses fils, propose de la marier Valéry Logaart, un savant autoritaire et bien plus âgé qu’elle…
Manon est une jeune fille d’une indéniable beauté, mais elle est accablée par les malheurs. Elle fut trouvée sur la route et ne connait pas son identité réelle. Son protecteur est mort, et elle ne plus de ressources pour subvenir à ses besoins. C’est ainsi qu’elle décide d’aller travailler à Paris…
«... L’amour dont l’entourait Maun-Sing ne pouvait lui voiler complètement ce que cette nature avait pour elle d’inconnu, de mystérieux. Elle le pressentait inflexible, peut-être cruel, et elle le savait orgueilleusement autocrate... Il était le souverain, craint, adulé plutôt, car c’était vraiment un culte idolâtrique que lui rendait tout son entourage...»
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