Join thousands of book lovers
Sign up to our newsletter and receive discounts and inspiration for your next reading experience.
By signing up, you agree to our Privacy Policy.You can, at any time, unsubscribe from our newsletters.
Avec quelques mots, la phrase se donne au lecteur comme l'écho du désordre des heures chiffonnées.Le poème blasphème toujours le passé, le point, le commencement, mais ne dit rien. Il crie le silence et pend l'ombre perdue aux cimaises grises de la pluie. Didascalies d'une scène de vie. Les apparences paraissent pourtant trompeuses et la vérité une inquisition.Depuis Platon, les chemins sont pavés ou gommés ; la géographie est pliée dans la poche du promeneur et l'aubépine ne porte plus la ronce.
En résumant l'ouvrage, l'oiseleur ne peut que trahir le vol de l'oiseau, en tachant la couleur de leurs ailes, de noir goudron, en faussant leurs chants, en blessant les notes de détresses sourdes, d'anathèmes inaudibles sous le vent.Jouer à cache-cache avec le sens qui s'effaçait à chaque mot passé, comme les dessins sur le sable. Une sagesse « antique » qui se voulait simplement vie.Rien d'utile à conserver, l'inutile nous unit, hors des cases d'une marelle qui toujours nous mène à l'enfer des parvenus, pour passer le gué, dessiner un paysage qui jamais n'existe. Il faut se faire passeur de paroles, pour ne jamais se soumettre à l'irresponsabilité des mots. Si on les conjugue, ils mentent, ils étouffent les « Notes d'instants » les intrigues du temps.
Sign up to our newsletter and receive discounts and inspiration for your next reading experience.
By signing up, you agree to our Privacy Policy.