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Sans négliger l'insertion du phénomène utopique dans l'histoire, mais sans non plus privilégier les explications de type sociologique souvent adoptées, cet ouvrage analyse l'utopie en tant que genre littéraire dont le sens résulte peut-être moins des contenus sociaux ou institutionnels présentés que des techniques narratives utilisées, l'envisageant dans une perspective comparatiste à l'intérieur d'une période qui passe pour avoir été son âge d'or. Le cadre chronologique choisi délimite un corpus à la fois très diversifié et relativement homogène où se côtoient les 'grandes uvres' et les textes moins connus, voire obscurs. On peut à bon droit parler à cette époque d'une littérature utopique franco-anglaise, tant les courants d'échanges, attestés par l'abondance des traductions, des imitations et des réécritures, transcendent alors les frontières nationales. Prenant en compte l'ensemble de la production utopique de forme narrative dans les deux pays entre la fin de l'âge classique et l'apogée des Lumières, l'enquête s'étend des années 1675, où se fixent durablement les normes du genre avec l'apparition des premières grandes utopies françaises, jusqu'à la publication de La Nouvelle Héloïse de Rousseau (1761), avènement d'un modèle utopique nouveau, celui des 'petites sociétés', où l'on peut voir la première esquisse de l'utopie coopérative et phalanstérienne du XIXe siècle.
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