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L'étude du déclassement social dans la première moitié du XIXe siècle a été réalisée grâce à l'analyse d'un corpus rassemblant plus de 5000 demandes de secours émanant de l'élite de l'Ancien Régime. Il apparaît que l'ancienne noblesse d'épée provinciale s'est révélée la plus vulnérable, et a eu le plus de difficulté à s'adapter après le choc révolutionnaire; les anoblis, en particulier le milieu de la robe, semblent avoir mieux réussi à se repositionner. En ce qui concerne la bourgeoisie, c'est son élite urbaine, intellectuelle, ainsi que les officiers et ceux liés étroitement par leurs fonctions à la Cour et à la noblesse, qui ont vu leur situation sociale s'effondrer. Les raisons du déclassement s'avèrent en majorité liées à la conjoncture politique, notamment révolutionnaire, mais elles sont dues aussi en large partie à des épreuves personnelles, qui, en se recoupant, témoignent de véritables faits sociaux. Des traits de l'Ancien Régime se perpétuent : les femmes, les branches cadettes et provinciales des lignages, sont davantage sujettes au déclin social.
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