Join thousands of book lovers
Sign up to our newsletter and receive discounts and inspiration for your next reading experience.
By signing up, you agree to our Privacy Policy.You can, at any time, unsubscribe from our newsletters.
Ce récit peut paraître plein de contradictions. C'est précisément le caractère ambigu du milieu social dont il s'inspire : un dilemme oppose constamment à lui-même l'individu dont les moeurs sont durement éprouvées par des éléments nouveaux venus de l'extérieur et menaçants rompre son cadre vital habituel.
Miéré, le malafoutier, vient charger d'une calebasse de vin de palme qui bave le long du col ! Les visages se détendent, car le vin fait oublier les soucis. Alors Ngantsié, de s'écrier : Ah ! Voici le merveilleux Miéré sans qui notre vie ne serait jamais ce qu'elle est ! Approche mon ami, approche, car ta calebasse renferme en elle un prodige qui fait chanter et danser !La langue se délie, la parole coule, et le corps se met en mouvement ! A quoi, Ngulonko répond après avoir bu une rasade : Ahaa ! Cela vaut bien mieux que vos histoires d'homme-pas-comme-nous. (L'annonce faite à mukoko)Moyo...(?) À propos de lui, les autres membres feront une grève de l'action, mais ils s'apercevront bien vite que Moyo est aussi utile à la communauté, à condition d'être régulièrement entretenu.Personne cependant, ne sera d'aucune utilité en cas de maladie de Koko. Celui-ci mourra, faute d'assistance, lui qui a tant et tant fait pour chacun ! C'est vrai, le joueur de tam-tam ne jouit pas des honneurs de son instrument à sa mort : Siki tsia ngoma, ka diamina mu ngoma ko !
Les sociétés comme les individus se ressemblent, quelles que soient leurs latitudes respectives. Tout comme Brassens, je combats ma société dans ce qu'elle de vil et d'inhumain. Alors, comme dirait l'autre : "mon vieux, la sirène dont il est le fidèle serviteur continue à exercer ses ravages ; cette fois, un jouvenceau de mes amis a été hypnotisé par son chant (Le défroqué). Cela me donne donc toutes les excuses, et tout le courage aussi, d'aborder Georges Brassens.
Mon père avait été au poste administratif de Boko, pour prendre part, en sa qualité de chef de village, aux manifestations officielles et solennelles du 14 Juillet, date anniversaire et commémorative de la Révolution française (1789) qui faucha le lys royal pour coiffer le bonnet phrygien (détail important dans le contexte de ce drame.) Au programme des manifestations figurait un point majuscule : Fusillade de Malanda de Mbenseke. Incroyable, mais vrai ! L'affaire dite des 3 francs faisait fureur et terrifiait les indigènes. Elle chauffait disait-on.
Voici rassemblés autour du thème de la Liberté, des textes de toutes origines - d'Europe, d'Amérique, d'Asie et d'Afrique -dont les auteurs sont également de milieux et de climats disparates : écrivains, philanthropes, philosophes, humanistes, pasteurs spirituels, leaders politiques, juriste, etc.C'est une tentative de Tribune de l'histoire pour un procès intemporel contre l'asservissement de l'Homme - Noir notamment - pour sa libération totale et la reconnaissance inconditionnelle de ses droits naturels.
Les villageois de (Zuongo) Zungo ont délibérément interrompu, pour des raisons confuses et à première vue absurdes, les travaux de construction de la route régionale n°1. Je dis bien : de leur propre mouvement, et sans raison apparente.Ils essayent, cependant, d'expliquer ce brusque arrêt des travaux - sans toutefois pouvoir ni le justifier ni me convaincre - au travers d'une coutume chez eux, qui leur interdit d'entreprendre,dre tout travail servile ou autre, le Troisième Jour. Jour qu'ils appellent Ntatu. Selon eux, ce Jour serait sacré !
L'administration coloniale règne en maître sur toute l'étendue du territoire du Moyen-Congo. Des mesures arbitraires mettent les indigènes dans des conditions voisines de celles de l'esclavage, et les corvées pleuvent... Et bientôt va souffler dans le pays un vent de révolte générale, favorisée, entretenue et encouragée par Matsoua André Grenard alias Matricule 22 qui n'est autre que l'un de principaux héros nationaux congolais, artisan no1 de l'indépendance du Congo-Brazzaville. Établi à Paris, Matricule 22 y sera arrêté par le gouvernement français à la demande du gouvernement du Moyen-Congo. Il sera immédiatement transféré à Brazzaville où il sera emprisonné et jugé. Il mettra ses juges au défi, et explicitera le mobile de l'action revendicatrice de son peuple...
L'usage du proverbe dans la langue courante n'est pas particulièrement caractéristique des langues bantu. Tous les peuples possèdent chacun ses proverbes, cette espèce de sentence qui exprime en peu de mots, et en général sous une forme allégorique, une vérité d'un grand sens ; cette forme aussi vieille que le monde, et qu'on appelle la sagesse des peuples.Mais l'emploi des proverbes abonde plus qu'ailleurs dans les parler bantu. Des raisons psycho-socio-culturelles expliquent cette abondance. Ne voir donc dans l'emploi du proverbe qu'une simple fantaisie de l'esprit serait fort préjudiciable au dialogue ou à son intelligence.
Si le royaume du Kongo connut, à partir du XVe siècle, des remous intérieurs qui aboutirent à sa dislocation au XVIIIe siècle, et si des nationalistes Kongolais, conscients de ces remous, telle Beatrice du Kongo, de son vrai nom Tchimpa Vita, ont payé de leur vie leur révolte, il faut en imputer la responsabilité aux spéculations et aux manigances des missionnaires portugais.Dans son édifiante étude, Le Messianisme congolais, Martial Sinda demande au souvenir de Tchimpa Vita de nous inviter à un voyage spirituel à travers les siècles.Ce voyage, une fois entrepris, nous conduirait au bûcher de Kilombo où, depuis près de trois siècles, brûle encore l'ardente et l'inextinguible flamme patriotique de l'héroïne kongolaise.
Un drame se joue à la cour royale de Mbanza-Kongo. Wene, fils du roi Nimi-A-Lukeni, et gouverneur de la province de N'Sundi, mais plein d'ambitions, après avoir assassiné sa tante paternelle et tué l'enfant qu'elle portait en son sein, renverse son père du trône et s'empare du pouvoir...Le jeune roi réformiste, inaugure ainsi, contrairement à la tradition, une manière d'accéder au trône, et, par voie de conséquence, va ébranler tout le système ancien...
Nous travaillons à l'établissement d'une communauté nouvelle.Tant d'espoirs s'y sont éclos, et tant d'autres s'y sont évanouis !Ah ! Brazzaville, à peine avions-nous dix ans que déjà nous entendions parler de toi ! Et ceux qui jasaient autour de ton nom étaient si fiers d'avoir fait ta connaissance ! Ils t'appelaient aussi sous d'autres noms : Mfoa, Mavula et Tandala. Jamais tu ne manquas l'occasion de marquer quiconque séjourna dans tes murs de ton sceau indélébile dans le parler, l'habit et les moeurs...
Nous avons là, la réunion osée de poèmes de deux écrivains dont la singularité est d'être père et fils. Patrice Joseph Lhoni, écrivain et dramaturge congolais et Benoist Saul Lhoni, poète et essayiste. C'est un miroir dans lequel regarde le fils pour rendre sa copie. Le premier avec des mots d'hier et le second avec des interrogations d'aujourd'hui. Entre les deux une séparation de près de vingt cinq ans qui n'a en rien édulcoré le punch de l'un et l'autre en parlant sans retenue de leur société à une époque donnée.
Sign up to our newsletter and receive discounts and inspiration for your next reading experience.
By signing up, you agree to our Privacy Policy.