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C¿est la première fois qüun livre est consacré à l¿histoire de l¿ensemble des entreprises de la chimie en France de 1860 à 1932. Il a été écrit par un jeune historien japonais, Jun Sakudo. Fondé sur des archives inédites et des sources imprimées, il situe les différentes firmes françaises par rapport à leurs homologues dans le monde : Allemagne, Suisse, Italie, Grande-Bretagne, États-Unis, Japon. Cet ouvrage traite aussi de leurs relations avec les banques et avec l¿État. Le livre apporte un renouvellement en profondeur des connaissances et des appréciations qui sont souvent portées sur l¿industrie chimique en France à cette époque. Il en ressort que les condamnations sans appel sont à réviser, que certaines initiatives étaient lucides, que des réussites ont pris place dans la durée étudiée. En effet de 1870 à 1913 la croissance française dans cette branche est de 5 % par an, avec un bon rang en grande chimie minérale (y compris l¿électrochimie) mais une moindre performance en chimie organique. Puis avec la guerre de 1914, l¿indifférence de l¿État vis-à-vis de ce secteur s¿efface et de nouvelles tendances apparaissent. C¿est ainsi qüaprès-guerre trois secteurs réussissent particulièrement : une chimie de nouveaux médicaments, une chimie de matières plastiques de synthèse et une chimie de spécialités à petits tonnages. Paru à Tokyo en 1995, ce livre est traduit pour la première fois dans une langue occidentale grâce à une souscription de 128 historiens japonais. Une préface et une bibliographie complémentaire réalisées par deux historiens français apportent les repères ultérieurs à la date de la publication japonaise. Présentant les innovations, les investissements et les stratégies des ingénieurs, des dirigeants et des financiers français et étrangers, sans les séparer de la formation des hommes, de la législation des brevets et de la politique des droits de douane, ce livre éclaire à la fois l¿histoire de la chimie et celle des modèles nationaux d¿industrialisation. Il intéressera les chimistes, économistes, gestionnaires et historiens d¿aujourd¿hui.
En créant le Crédit lyonnais en 1863, Henri Germain lance le mouvement des grandes banques de dépôts. De petite banque régionale, sorte de start up bancaire, l¿établissement grandit rapidement pour atteindre les dimensions d¿une firme multinationale dès 1914. De 41 personnes en 1863, les effectifs dépassent les 22 000 en 1939. Dès lors, plusieurs questions se posent : comment le recrutement évolue-t-il du milieu du Second Empire à la veille de la Seconde Guerre mondiale ? Quelles sont les structures mises en place pour administrer une telle masse salariale ? Dans quelle mesure l¿éthique des affaires guide-t-elle les choix des politiques de personnel ? Comment l¿identité des employés de banque évolue-t-elle ? Quelles sont les réponses apportées aux défis que sont l¿inflation des années 1920 et la grève de 1925 ? Quelles sont les limites de la rationalisation ? Si l¿histoire des banques constitue un secteur particulièrement dynamique de l¿histoire des entreprises, elle ne s¿était jusqüici jamais interrogée sur la gestion du personnel. C¿est désormais chose faite avec cet ouvrage de Cécile Omnès qui fait entrer les employés du Crédit lyonnais dans le vaste champ de l¿histoire sociale.
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