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Amants fidèles Au clair d'une lune entière Nos ébats sont des feux Prières d'enfants torrents de rire Miroir des saintes tendresses Parcours indécis des affluents Entre les sables et les roches Le lichen et les nouvelles pousses Les effluves du jour s'amoncèlent Se marient et s'unissent Duplication et multitude Le rythme naissant croît Et se meut la soif plénière L'appel est lancé Nipimanitu «Nipimanitu (L'esprit de l'eau)» offre une poésie spirituelle et mystique de l'effondrement, écrite dans l'urgence de tout dire. En trois mouvements - amour intégral, chute et trahison, puis résilience et retour à la vision claire -, il livre un chant révolutionnaire, puisant aux sources de la conscience, du rêve et de la mémoire, qui appelle à une transformation radicale de notre regard sur le monde. La poésie symboliste de Ross-Tremblay traduit une métaphysique profondément innue qui repousse les limites du langage. L'auteur y exprime une cosmogonie qui aspire à l'immanence et à l'osmose entre l'humain et ce qui fonde sa vie.
Cet essai propose de renouveler les termes du débat sur l'identité franco-ontarienne. Il réfute l'idée qu'elle est figée, passéiste, et déconstruit «l'esprit Durham» que les Franco-Ontariens auraient intériorisé et qui les empêcherait de croire à un avenir possible. Il met plutôt en relief les continuités et les ruptures de cette identité minoritaire, en proposant qu'elle procède d'une créolisation créatrice et porteuse d'espoir. Découpé en trois parties, l'ouvrage situe d'abord la société franco-ontarienne au travers des perspectives théoriques et du parcours personnel de l'auteure, et l'insère dans l'histoire plus globale des peuples minoritaires. Il dresse ensuite un état des lieux du Nouvel-Ontario, et s'attarde aux changements intervenus au sein de ses organismes culturels depuis les années 1970. Enfin, par l'analyse d'un corpus choisi d'œuvres littéraires à teneur politique issues de Sudbury, il cherche à mettre en valeur une prise de parole qui contribue à dessiner une identité sans cesse renouvelée dans le Nouvel-Ontario. «Perspectives créoles sur la culture et l'identité franco-ontariennes» appelle les périphéries à participer au grand bouleversement du monde.
Les trois premiers ouvrages de France Daigle, une écrivaine phare de la modernité acadienne, sont ici réédités dans la collection BCF (avec préface, choix de jugement, biobibliographie). La prose poétique dans ces œuvres laisse déjà deviner toute l'originalité de l'aventure romanesque qui se dessine et qui s'affirmera au cours des années. « L'écriture de France Daigle explore de nouveaux terrains, déborde des cadres habituels et pose les jalons d'une œuvre qui, malgré les fortes influences durassiennes, ne manque pas d'intérêt et s'oriente hors des sentiers battus. » - Stéphane Lépine, Nos livres, sur Film d'amour et de dépendance « [S]es mots […] vont […] à la quête du souffle, le fouillent, le retiennent et le dirigent, de manière entendue, du côté de la modernité. » - Anne-Marie Alonzo, La vie en rose sur Sans jamais parler du vent
« J'ai devancé le cortège qui te portait trop lentement. Mon sang coule encore vers ton océan, ta souffrance me navigue sur une vague de perles tumultueuses. Ta rancœur laisse des cicatrices sur mon cou pendant que toi, le pendu, tu te fixes une place dans le cinéma réincarné. » Depuis 1982, avec « Fièvre de nos mains », Rose Després bâtit une œuvre poétique dense qui lui a valu la reconnaissance de ses pairs. Commentant la parution en 2000 de « La vie prodigieuse », Maurice Raymond affirme que « [l]e lecteur, lisant les recueils à la suite, a nettement l'impression d'assister à la naissance d'une écriture (et d'un poète), du désengluement amniotique à l'affirmation de soi. […] Spectacle exemplaire s'il en est, affirmant les modalités de l'ordre et de la forme sur celles du chaos, les réalités connexes de l'ouverture et de la liberté sur celles de l'étroitesse et de l'asservissement. » (Éloizes, automne 2001) Les quatre premiers recueils de Rose Després, ici réunis, sont présentés par David Lonergan. La publication comprend une biobibliographie et un choix de jugements. Acadienne engagée dans les milieux artistique et culturel de Moncton, ROSE DESPRÉS a remporté le prix Antonine-Maillet /Acadie Vie pour « La vie prodigieuse », et le prix Éloize pour « Si longtemps déjà ».
Au début du siècle, la construction du chemin de fer vers le Nord de l'Ontario amène la découverte d'importants gisements d'or et d'argent. De partout, prospecteurs, aventuriers, bûcherons et fermiers affluent vers cette région sauvage, y compris le fils aîné du forgeron du village de Sainte-Amélie qui disparaîtra dans des circonstances mystérieuses. Alexandre, son frère cadet destiné au sacerdoce depuis l'enfance, partira à sa recherche. C'est ainsi qu'il trouvera la liberté, l'amour, la vie, en un pays neuf plein de périls et de promesses.
Œuvres fragmentées, poétiques et résolument modernes, les trois romans regroupés dans ce volume convient une multitude de personnages qui inventent et bâtissent leur quotidien dans ses dimensions réelles et imaginaires. Ces romans, qui précèdent «1953. Chronique d'une naissance annoncée», sont des œuvres formatrices qui se démarquent déjà par la qualité de la recherche formelle et l'audace stylistique propres à Daigle. Un court texte en anglais, «Tending Towards the Horizontal», s'ajoute à l'ensemble. Les textes, accompagnés d'un appareil critique mettant en contexte l'œuvre et son auteure, donnent à voir toute la singularité de l'aventure romanesque de Daigle, figure incontournable de la littérature francophone au pays. Avec ce troisième tome se conclut la réédition, dans la Bibliothèque canadienne-française, des sept premières œuvres de l'auteure acadienne plusieurs fois primée.
« […] l'écriture de Jean Marc Dalpé fracture le silence, répète à qui veut l'entendre, jusqu'à la vocifération, la nécessité absolue de la voix, source de toute affirmation et de toute dignité.» L'oeuvre riche et consacrée de Jean Marc Dalpé - trois prix du Gouverneur général - passe ici sous la loupe de dix-sept spécialistes, dont Lucie Hotte, François Ouellet, Dominique Lafon et Mariel O'Neill-Karch, et sous le regard de créateurs, dont Robert Dickson (prix du Gouverneur général). Il s'agit du premier examen en profondeur des trente ans d'écriture de Dalpé : son théâtre, sa poésie, ses romans et nouvelles. Les chercheurs étudient sa langue, «obscure, compacte, fulgurante », et explorent les résonances culturelles et collectives de ce langage «pétri et poli». Ils analysent le sous-texte, le riche non-dit et le tragique qui en émane, « sourd, brutal, invisible comme le vent et qui éparpille les êtres». Ils se penchent sur les rapports de force entre les personnages, le noyau oedipien et la fiction du bâtard. Enfin ils définissent l'ouvrier d'un dire comme acteur social, dont l'influence agit sur les générations de créateurs qui ont suivi.
Présentée pendant huit semaines à guichet fermé au Théâtre la Licorne (printemps 2006), la pièce accumule les éloges. Raisons invoquées? La mise en scène habile de Fernand Rainville, la distribution brillante, flamboyante... Et au cœur de ce succès, l'écriture de Dalpé : « Sur le plan de l'écriture, « Août » bénéficie d'une construction adroite. Des événements microscopiques (des mèches de fantaisie, la minceur, une invitation, l'érablière, une couleuvre, une nappe) permettent peu à peu au spectateur de concevoir l'ampleur du désastre familial dont, jusqu'au dernier moment, nul ne veut se préoccuper. La musicalité des répliques prolonge la torpeur tant des héros que du public, convainquant presque que la crise est évitable. Mais elle ne l'est pas. Et, justement à cause de ça, elle est plus terrible quand elle éclate.[…] Dénué de complaisance, le regard de Dalpé, appuyé de toute part, […] appelle à réagir avant qu'il ne soit trop tard. » Hervé Guay, Le Devoir […] Une écriture originale, électrique, faite de musique et de punchs. André Ducharme, Désautels - Radio-Canada Quatre générations d'une même famille se réunissent une fin d'après-midi d'été à la vieille maison de ferme pour fêter les fiançailles de Monique et André qui habitent à la ville. En ce troisième jour de canicule, « la maisonnée a beau se tenir à l'abri sous la véranda et dans la parlotte, le drame couve. » Le Devoir
Ils sont quatre jeunes gens de la première génération à naître et à grandir dans ce rude pays qu'est le Nouvel-Ontario. Ils arrivent à maturité pendant la dépression des années 30, une conjoncture économique peu propice à la réalisation de leurs rêves. Dont le plus important, de bâtir un pays. Rose-Délima, surtout, se désespère : elle aime Donald Stewart malgré tout ce qui oppose alors les Canadiens français et les Canadiens anglais. Les liens de l'amour seront-ils plus forts que le conflit des cultures? Initialement publié en 1983 aux Quinze, puis repris par Prise de parole en 1986, ce roman historique est le deuxième tome de la trilogie Les Chroniques du Nouvel-Ontario.
Le présent ouvrage rassemble 161 lettres de Gérald Leblanc envoyées à Joseph Olivier Roy, un enseignant américain de descendance acadienne, entre 1967 et 2003. Centrée à ses débuts sur la passion commune des deux hommes pour la lecture, la correspondance s'élargit avec les années en une chronique politique, culturelle et sociale de l'Acadie; elle témoigne aussi de leurs quêtes personnelles, de leurs états d'âme et de leurs amours. Les lettres offrent avant tout un accès direct au fond de la pensée du grand autodidacte qu'était Leblanc. Écrites avec beaucoup de liberté, de manière parfois tranchante, on y découvre une volonté de faire éclater les frontières, de s'inscrire dans le monde. Elles permettent de porter un regard neuf sur la trajectoire de l'écrivain dans la sphère littéraire, mais aussi de comprendre l'évolution de ses idées sur le plan social et sa réflexion singulière sur la culture acadienne. En raison de son volume et de sa durée dans le temps, cette correspondance est la plus importante du fonds d'archives Gérald-Leblanc. Elle fournit d'intéressantes clés pour quiconque veut en apprendre davantage sur l'un des grands écrivains de la modernité acadienne.
Jusqu'à la parution, en 1996, de «La littérature franco-ontarienne : enjeux esthétiques», les œuvres créées durant les années 1970 et 1980 en Ontario français avaient été essentiellement analysées sous l'angle identitaire, rarement en vue d'en dégager les caractéristiques et les enjeux d'écriture propres. À la suite de la parution de cette étude, la littérature franco-ontarienne faisait son entrée dans le champ de la recherche savante. Qu'en est-il de cette littérature vingt ans plus tard ? Quels sont les auteurs qui ont émergé au cours de cette période ? Et quelles sont leurs préoccupations esthétiques ? Sous la direction de Lucie Hotte et de François Ouellet, l'ouvrage réunit une douzaine de chercheurs. Sont analysées des œuvres fortes des deux dernières décennies, comme celles d'Andrée Lacelle, de Margaret Michèle Cook, de Gilles Lacombe et de Claude Guilmain, œuvres qui, souvent, ont été occultées par le succès des écrivains franco-ontariens consacrés. «La littérature franco-ontarienne depuis 1996. Nouveaux enjeux esthétiques montre» que les deux dernières décennies ont été marquées par l'apparition d'une littérature fortement décloisonnée, s'inscrivant en rupture avec la production qui a précédé ; l'étude met au jour ce que signifie écrire en Ontario français au 21e siècle.
David Lonergan a beaucoup écrit sur le milieu culturel acadien au cours de sa carrière de journaliste et de chroniqueur. Dans «Regard sur la littérature acadienne (1972-2012)», il propose un regard éclairé sur les principales œuvres publiées dans les quarante ans qui ont suivi la fondation des Éditions d'Acadie. Au récit centré sur les œuvres s'ajoutent quelques indications biographiques et des mises en contexte pertinentes. Cet ouvrage, écrit dans le style direct et facile d'accès qui caractérise la plume de l'auteur, saura intéresser les passionnés de littérature acadienne tout comme ceux qui désirent s'y initier. Formant un diptyque avec Paroles d'Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), il témoigne de la grande vitalité de la production acadienne contemporaine.
Bernard, un homme du monde dans la soixantaine, retourne à Saint-Boniface pour renouer avec ses origines. Accompagné de Marjolaine - une jeune femme qui a été sa protégée -, il arpente la ville sur les traces des lieux, des êtres et des événements qui ont marqué son enfance singulière. Au fil des récits qui ponctuent leur parcours, ils croisent notamment la petite rivière Seine, le lac Winnipeg, Gabrielle Roy, Louis Riel, un shérif acadien, la reine Elizabeth II, un jésuite bien particulier, Salinger, Malraux, Dostoïevski... ainsi que des castors. Bernard se laisse progressivement aller à des confidences qui le révèlent, aux yeux de Marjolaine, sous un jour nouveau. Roman imagé aux accents poétiques, «La mesure du temps» effectue une plongée saisissante dans la psyché humaine.
À partir de leur exploration du parc national des Everglades, Daniel H. Dugas et Valerie LeBlanc cartographient dans cet essai poétique les effets de la présence humaine sur le milieu naturel, les traces qu'elle y dépose. «Everglades» est une ode à la beauté, à la fragilité et à la résilience d'une nature aux prises avec une espèce envahissante, la nôtre. Cet ouvrage bilingue français-anglais, qui comporte de magnifiques œuvres photographiques et composites réalisées par les auteurs, est tiré en quantité limitée. --- Through their exploration of the Everglades National Park, Daniel H. Dugas and Valerie LeBlanc document, in this poetic collection, the effects of human presence in the natural world and the traces left behind. «Everglades» is an ode to the beauty, the fragility and the resilience of nature faced with the invasiveness of a particular species, ours. This bilingual book, in French and English, displaying gorgeous photographic and composite visuals created by the authors, was printed in limited quantities.
«French Town» est une tragédie contemporaine. Elle met en scène la famille Bédard, qui représente l'expérience de la collectivité, illustre la subjectivité de la mémoire et expose le rapport entre la langue et l'identité. Les trois enfants adultes de Gilbert et Simone Bédard, Pierre-Paul, Cindy et Martin, rappellent l'histoire de leur famille dysfonctionnelle tout en envisageant leur vie après le décès de leur mère. Classique du répertoire francophone, «French Town» a remporté le prix du Gouverneur général en 1994. Cette nouvelle édition comprend des choix de jugements, une biographie et une bibliographie augmentés.
« L'extrême frontière », publié initialement en 1988, regroupe des textes de plusieurs époques, répartis en sept sections. Les textes les plus anciens datent de 1972, bien avant la publication du premier recueil de Gérald Leblanc, en 1981. Ce recueil est marqué par un travail poétique en mouvement, chacune des sections marquant un approfondissement de la matière première, la langue et ses rythmiques. Le recueil contient les textes des chansons bien connues que Leblanc a écrites au cours des années 1980 pour le groupe 1755. En parallèle au travail sur la matière poétique, « L'extrême frontière » rassemble les bribes de ce qui pourrait constituer une autobiographie ou un roman de formation. S'établit ici un rapprochement avec « Moncton mantra », seul roman du poète, qui raconte sa difficile venue à l'écriture dans le bouillonnement culturel du Moncton des années 1970 et 1980. La poésie, ici, se manifeste comme pratique vitale et politique.
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