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Décourvrez cette âme russe peinte par Léonid Andreïev dans À la fenêtre, dernière nouvelle du recueil Les Sept Pendus qui s’exprime ainsi, après une décevante aventure : « Comme elles sont inconstantes, les femmes ! Un jour elles vous appellent « chéri », « bien aimé », le lendemain « fantôme » ! ».
Lorsqu’il écrit cette nouvelle, publiée en 1907, Andreïev vit une période douloureuse de sa vie il vient de perdre son épouse et la révolution de 1905 a échoué. le titre est évocateur : « La Victoire des ténèbres ». Notre héros qu’il faut appeler Pierre, est un terroriste révolutionnaire. Recherché par la police, il se réfugie et passe la nuit dans une maison close. Il y choisit Liouba, jeune prostituée boudeuse avec laquelle il passe sa première nuit d’amour...
Cette histoire mystérieuse, parabole philosophique et relation d’une révélation, raconte ce qui est « après la mort » et la réincarnation :« Quelques heures plus tard, je me réveillais, petit être sans défense, absurde et frêle. J’entamais une vie nouvelle. »« La grande énigme qui m’avait tourmenté ma vie durant était à présent résolue. La mort n’existait pas, il n’y avait que la vie, la vie éternelle. J’en avais toujours eu la certitude, mais j’étais incapable de le formuler... »
« Hier, j’ai ressenti quelque chose d’étrange. Voilà déjà huit jours que je suis souffrant. Sans doute, ce n’est rien de sérieux ; mais enfin je ne me sens pas bien : j’ai mal à la tête, je tousse, la nuit je ne dors pas, et dans la journée, je suis excessivement faible. Je me suis donc décidé à faire appeler ce médecin que je rencontre souvent chez Maria Pétrovna. Il a fait ce que font en pareil cas tous les médecins : il m’a ausculté, a pris ma température, et s’est préoccupé de la langue et du pouls ; puis, trouvant tout en bon état, il s’est assis, pensif, devant le bureau... »
« Ici, nous sommes en Corée, dans la Corée millénaire ; nous retrouvons sa morale, ses croyances, ses mœurs, son instinctif désir de justice. Le dieu du ciel, le grand Okhwangsangje, intervient fréquemment pour protéger les honnêtes gens. Son influence, même quand il n’est pas nommé, se devine partout ; elle se révèle par des incidents secondaires qui, dans le déroulement du drame, prennent une valeur, et contribuent à sauver le héros ou l’héroïne... La morale et la sagesse universelles rayonnent en ces contes coréens ; assurément, l’obscurcissent parfois les croyances et les usages particuliers à ces peuples mongols...»
C’est la première œuvre que Garine, venu tard à la littérature, donna au public en 1892. Cette longue nouvelle évoque la vie d’une famille spécifiquement russe, fort respectable et traditionaliste. L’œuvre est construite sur des données autobiographiques. Le héros principal de cette chronique familiale est Tioma Kartachev, fils du général Kartachev et enfant terrible de leur nombreuse couvée...
Dans cet ouvrage, Kropotkine pointe ce qu’il considère comme les défauts des systèmes économiques, du féodalisme et du capitalisme, et comment il croit que ces systèmes prospèrent grâce à et maintiennent la pauvreté et la pénurie, malgré l’abondance de la production grâce aux progrès techniques, par le maintien de privilèges. Il propose à nouveau un système économique décentralisé basé sur l’entraide et la coopération volontaires, affirmant que les tendances pour ce type d’organisation existent déjà, aussi bien dans l’évolution que dans les sociétés humaines. Il traite également des détails de la révolution et de l’expropriation afin qu’elles ne finissent pas de manière réactionnaire.
« L’histoire des Han orientaux qui figure dans la liste des histoires canoniques de la Chine fut écrite par Fan Ye, mort en 445 p.C. Mais cette œuvre n’est que l’aboutissement de toute une série de travaux antérieurs qui, commencés dès l’époque des Han orientaux, se poursuivirent jusqu’au temps de Fan Ye lui-même ; il est certain que celui-ci a dû, dans la plupart de ses chapitres, reproduire des récits qui furent rédigés longtemps avant lui...»
« ... Les Chinois furent très enorgueillis de voir des Européens venir des extrémités du monde pour rendre hommage à leur empereur ; mais l’encens offert à leur vanité ne suspendit point la crainte et la méfiance ordinaire du gouvernement, qui, constant dans sa sombre politique, conserva tous ses soupçons, que des causes particulières augmentèrent encore...»
Après avoir retracé sommairement l’histoire des relations du Tibet avec la Chine, Bonin raconte dans ce livre en détail la féroce répression de l’insurrection tibétaine par Tchao Eul-fong, nommé commissaire impérial au Tibet en 1908.
«... Dans l’enchevêtrement des activités universelles qui nous aveuglent avant de nous éclairer, l’effort prime-sautier de notre entendement nous égare dans une forêt d’apparences. Nos erreurs d’improvisations interprétatives appelleront le contrôle d’une observation vérifiée pour essayer de distinguer, peu à peu, ce qui paraît être de ce qui est...»
La scène de cette pièce de théâtre se passe à Pékin.Tchang-I est aveugle. Il remercie Li-Kiang d’être avec son ami Tou-Fou, depuis dix années, la parole qui le guide, la main qui le soutient.Li-Kiang lit, chaque jour, au malheureux infirme, la gazette officielle de l’empire et exerce une surveillance sur l’éducation de son fils Wen-Siéou.Tandis que Tou-Fou prodigue ses attention à Si-Tchun, sa chère épouse.Un messager de l’empereur s’annonce...
«... Enfin, au bout d’un quart d’heure environ, il entrevit une faible lueur à quelques pas devant lui ; cette lueur brillait à travers les arbres ; elle semblait indiquer un campement.Valentin s’arrêta et siffla doucement. Au même instant les branches d’un buisson, situé à cinq où six mètres de lui, s’écartèrent sans bruit, et un homme parut.Cet homme était Curumilla...»
«... Elle découvrit enfin son visage, et, soulevée à demi, les mains tendues vers Ugo, elle le conjura de rester, et promit d’être sienne. Son sein palpitait sous le plissement de la guimpe, dans l’échancrure du velours. Ses cheveux coulaient sur ses tempes à petites ondes légères, presque rousses, et le rubis de la mince ferronnière avivait l’éclat des yeux noirs. L’atmosphère chaude et mystérieuse qui baigne les belles mortes, dans les très anciens tableaux, cette pénombre surnaturelle où rêvent les femmes du Vinci, chaque geste de l’Alberi semblait la créer autour d’elle. Une émanation de beauté, irradiant de son visage, de sa robe, de ses mains, de sa bouche douloureuse, transfigurait, pour un instant, la laideur du décor, la vulgarité du partenaire, — et Clarence revivait le plus poignant des songes...»
«... Elle allait et venait dans la salle, l’air réservé, parlant peu. Sa coiffe de mousseline, aux ailes abattues, palpitait à chacun de ses pas et tremblait sur sa joue. Elle encadrait si chastement ce jeune visage et mettait sur les yeux bleus une ombre si douce, où s’estampait l’ombre plus chaude des cils… Deux légers bandeaux d’un brun très sombre se relevaient sur les tempes où couraient des veines d’azur. L’ovale allongé, la ligne droite des fins sourcils, la fraîche pâleur des joues s’harmonisaient avec la sévérité du costume monastique. Et Robert évoquait le souvenir des jeunes religieuses qui, dans les tableaux de sainteté, servent les mendiants et les malades et portent le pain de l’aumône dans leurs mains blanches comme des lis. Il admirait les beaux plis mouvants de la robe, le profil délicat, le rêve extatique du regard et le charme suave qui émanait de cette créature si fine, si frêle, si grave...»
«... Philippe ne partit pas le mardi, et bien d’autres mardis suivirent, sans que l’idée de fuir le préoccupât de nouveau. D’abord espacées, ses relations avec M. Chanteleu étaient devenues fréquentes. Le voisinage, les occasions sans cesse renouvelées de se voir, avaient resserré leur intimité. Tout lui était prétexte pour aller à la maison aux toits rouges, et l’automne approchait sans qu’il s’aperçût que les arbres perdaient leurs feuilles. Un moment, il avait craint les journées brèves, les soirées longues ; maintenant, il aimait l’heure où l’on allumait les lampes, chez lui, parce qu’elle le rapprochait du lendemain, chez M. Chanteleu, parce que, dans l’intimité de la maison tiède, il voyait la lumière passer dans les cheveux d’Anne-Marie. Assis près d’elle, il évoquait les souvenirs de l’été disparu, leur première rencontre, leur retour de la gare et les promenades en forêt...»
«... Li-eul, plus communément appelé Lao-tseu, qui florissait au commencement du VIe siècle avant notre ère, est encore à présent considéré comme le patriarche et le réformateur de la secte des tao-sse, secte qui renferme à la Chine tous ceux qui, n’étant pas lettrés et par conséquent attachés à l’école de Confucius, n’ont pas non plus embrassé la religion que les bouddhistes ont apportée de l’Hindoustan. Honoré par les lettrés eux-mêmes, comme un philosophe très distingué, que Confucius leur maître n’a pas dédaigné de consulter, Lao-tseu n’est pas seulement pour ses sectateurs un sage du premier ordre, c’est un immortel, une créature parfaite, un esprit, ou même une manifestation de la suprême intelligence qu’adorent les tao-sse...»
Ce roman nous emmène en Océanie et raconte les premiers pas de Saturnin Farandoul, enfant naufragé, élevé par des singes sur une île déserte. Recueilli ensuite par un capitaine dont il héritera le bateau, Saturnin vit mille aventures complètement abracadabrantes...
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