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Ce récit de la guerre des Gaules est considéré comme un ouvrage d’histoire. Les sept premiers livres sont écrits par César pendant la campagne militaire depuis 58 av. J.-C., sont publiés à Rome par deux ou trois, puis rassemblés en trois mois après la reddition d’Alésia vers 52/51 av. J.-C. Le huitième livre est écrit plus tard par Aulus Hirtius, qui y décrit les derniers combats de 51 av. J.-C. et la situation en Gaule en 50 av. J.-C.L’intention avouée de César est, selon Aulus Hirtius, de « fournir des documents aux historiens sur des événements si considérables ». Cette œuvre n’est pas un ouvrage d’histoire traditionnel mais appartient au genre des Commentarii, recueil de notes brutes (commentarius) prises sur le terrain destinées à servir de base factuelle, d’où l’organisation strictement chronologique des huit livres, leur aspect strictement factuel et leur style extrêmement concis. L’ouvrage, écrit à la troisième personne, ne fournit aucune indication directe sur les opinions, pensées et jugements de César. Ses adjoints joignent des descriptions ethnographiques ou géographiques tirées d’auteurs grecs, et trient les données factuelles (notes dictées, lettres, rapports aux Sénat) rassemblées durant la guerre. César n’a ensuite plus qu’à rédiger la version définitive.
Cet ouvrage est le premier traité rhétorique de Cicéron, écrit dans sa jeunesse vers 84/83 av. J.-C. C’est avec La Rhétorique à Herennius un des premiers ouvrages consacrés à cet art à avoir été rédigé en latin. Il fait la synthèse des méthodes rhétoriques élaborées par les Grecs pour l’« invention », première étape de la rédaction d’un discours. Bien que Cicéron ne le compte pas parmi ses œuvres remarquables, De inventione connaît un grand succès comme ouvrage pédagogique pour la rhétorique sous l’Empire romain et au Moyen Âge.
De rerum natura (De la nature des choses), plus souvent appelé De natura rerum, est un grand poème en langue latine du poète philosophe latin Lucrèce, qui vécut au 1er siècle avant notre ère. Composé de six livres totalisant 7 400 hexamètres dactyliques, mètre classique utilisé traditionnellement pour le genre épique, il constitue une traduction de la doctrine d’Épicure.Le poème se présente comme une tentative de « briser les forts verrous des portes de la nature », c’est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels. Selon Lucrèce, qui s’inscrit dans la tradition épicurienne, cette connaissance du monde doit permettre à l’homme de se libérer du fardeau des superstitions, notamment religieuses, constituant autant d’entraves qui empêchent chacun d’atteindre l’ataraxie, c’est-à-dire la tranquillité de l’âme. « Il n’y a sans doute pas de plus beau poème scientifique que le De Natura Rerum. »
Les Prolégomènes est un livre écrit par l’historien Ibn Khaldoun, d’Afrique du Nord, en 1377 qui enregistre un début de conception musulmane de l’histoire universelle. Certains penseurs modernes le considèrent comme le premier ouvrage traitant de la philosophie de l’histoire ou, parmi les sciences sociales, de la sociologie, de la démographie, de l’historiographie ou de l’histoire culturelle ou comme l’un des précurseurs de l’économie moderne dans les temps anciens. Le travail traite également de la théologie islamique, des sciences naturelles, de la biologie et de la chimie. Ibn Khaldoun a écrit son ouvrage en 1377 comme préface à son premier livre sur l’histoire universelle, Kitab al-Ibar (recueil des préceptes), mais déjà de son vivant, Les Prolégomènes fut considérée comme une œuvre indépendante.
Les Prolégomènes est un livre écrit par l’historien Ibn Khaldoun, d’Afrique du Nord, en 1377 qui enregistre un début de conception musulmane de l’histoire universelle. Certains penseurs modernes le considèrent comme le premier ouvrage traitant de la philosophie de l’histoire ou, parmi les sciences sociales, de la sociologie, de la démographie, de l’historiographie ou de l’histoire culturelle ou comme l’un des précurseurs de l’économie moderne dans les temps anciens. Le travail traite également de la théologie islamique, des sciences naturelles, de la biologie et de la chimie. Ibn Khaldoun a écrit son ouvrage en 1377 comme préface à son premier livre sur l’histoire universelle, Kitab al-Ibar (recueil des préceptes), mais déjà de son vivant, Les Prolégomènes fut considérée comme une œuvre indépendante.
“ Il n’y a qu’une morale et il y a plusieurs religions. Tout le monde le dit du moins, et tout le monde a, ce semble, raison. Ce n’est pas que l’une et l’autre proposition aient passé sans observation et manqué de commentaires. Pour ébranler ou obscurcir l’une, on a invoqué la diversité des mœurs nationales, la variété des lois criminelles, l’inégalité des civilisations. On a facilement constaté les exceptions que l’ignorance, le préjugé et la passion avaient apportées dans la pratique aux principes généraux de la morale, de la justice et de l’humanité. On n’en a pu rien conclure de solide contre l’universalité de ces principes mêmes. Violés ou méconnus, ils conservent leur évidence, source de leur autorité, et quoiqu’ils ne triomphent que très imparfaitement dans l’histoire des hommes, une voix unanime a proclamé l’existence d’une loi naturelle. L’effort d’établir la réalité d’une religion naturelle qui dominerait tous les cultes divers a été moins heureux, surtout plus contesté. Ce n’est tout au plus qu’une vérité : philosophique qui se fonde par le raisonnement, qui s’obtient par l’analyse, et que n’acceptent pas même tous ceux qui se mêlent de spéculer sur ces matières. La multiplicité des religions établies sur la terre n’est pas seulement une objection à l’unité et à l’universalité religieuse, elle y est un obstacle et comme un perpétuel démenti. Tandis que les honnêtes gens de tout temps et de tout pays sont les plus empressés à reconnaître qu’il n’y a qu’une morale, les hommes religieux sont à toute époque et en toute contrée les moins disposés à subordonner les religions particulières à la religion naturelle, Ils sont, chacun dans son sens, les gardiens les plus jaloux, les plus obstinés de la diversité des cultes...”
Missionnaire français en terre musulmane, Charles de Foucauld était religieux chrétien, humaniste et grand spirituel. Plusieurs personnes sont encore fortement inspirées par la spiritualité de celui que l’on appelait « Frère Charles », le frère universel.En écrivant en 1921 sa biographie, René Bazin révélait au grand public une figure encore assez peu connue, même si certains milieux vantaient déjà une foi chrétienne missionnaire qui en faisaient un pionnier.
“ L’ignorance, les erreurs et les préjugés des hommes sont les sources de leurs maux. La vérité est le remède. Apologie de la Philosophie. De son utilité dans la Politique et la Morale. De l’influence des préjugés religieux et politiques sur les mœurs des hommes ; ils ont besoin des lumières pour être heureux et vertueux. La vérité doit tôt ou tard triompher de l’erreur...”
Dans cet ouvrage de Charles Darwin, publié le 24 novembre 1859, Charles Darwin explique le mécanisme présidant, selon lui, à l’évolution graduelle des espèces vivantes dans la nature.Malgré son titre, cet ouvrage est considéré aujourd’hui comme fondateur de la théorie de l’évolution moderne. Darwin mentionne différents prédécesseurs, à la fois concernant l’idée de « descendance avec modification » et l’idée de sélection naturelle.
“ Après les trois ou quatre ans de la vie publique de Jésus, la période que le présent volume embrasse fut la plus extraordinaire de tout le développement du christianisme. On y verra, par un jeu étrange de ce grand artiste inconscient qui semble présider aux caprices apparents de l’histoire, Jésus et Néron, le Christ et l’Antéchrist opposés, affrontés, si j’ose le dire, comme le ciel et l’enfer. La conscience chrétienne est complète. Jusqu’ici elle n’a guère su qu’aimer ; les persécutions des juifs, quoique assez rigoureuses, n’ont pu altérer le lien d’affection et de reconnaissance que l’Église naissante garde dans son cœur pour sa mère la Synagogue, dont elle est à peine séparée. Maintenant, le chrétien a de quoi haïr. En face de Jésus, se dresse un monstre qui est l’idéal du mal, de même que Jésus est l’idéal du bien. Réservé comme Hénoch, comme Élie, pour jouer un rôle dans la tragédie finale de l’univers, Néron complète la mythologie chrétienne, inspire le premier livre saint du nouveau canon, fonde par un hideux massacre la primauté de l’Église romaine, et prépare la révolution qui fera de Rome une ville sainte, une seconde Jérusalem. En même temps, par une de ces coïncidences mystérieuses qui ne sont point rares aux moments des grandes crises de l’humanité, Jérusalem est détruite, le temple disparaît ; le christianisme, débarrassé d’une attache devenue gênante...”
“ C’est le propre des grandes choses de se laisser embrasser à des points de vue très divers et de s’élargir avec l’esprit humain lui-même, en sorte que chaque homme, selon son degré de culture, et chaque siècle, selon qu’il comprend plus ou moins profondément le passé, trouvent, pour des motifs différents, à les admirer. Quand les critiques de l’antiquité et ceux du XVIIe siècle nous font part des beautés qu’ils croient découvrir dans Homère, la puérilité de leur esthétique nous étonne ; nous admirons Homère autant qu’ils le faisaient, mais pour de tout autres raisons. Quand Bossuet et M. de Chateaubriand croient admirer la Bible en admirant des contre-sens et des non-sens, la docte Allemagne a le droit de sourire, et pourtant l’admiration de Herder et d’Ewald, pour être plus éclairée, n’en est pas moins vive. Plus on envisagera le monde et le passé tels qu’ils sont, en dehors des conventions et des idées préconçues, plus on y trouvera de véritable beauté, et c’est en ce sens qu’on peut dire que la science est la première condition de l’admiration sérieuse. Jérusalem est sortie plus brillante et plus belle du travail en apparence destructeur de la science moderne ; les pieux récits dont on berça notre enfance sont devenus, grâce à une saine interprétation, de hautes vérités, et c’est à nous qui voyons Israël dans sa réelle beauté, c’est à nous autres critiques qu’il appartient vraiment de dire : Stantes erant pedes nostri in atriis tuis, Jérusalem !...”
“ Ce n’est donc pas ici un nouveau livre. C’est la « Vie de Jésus, » dégagée de ses échafaudages et de ses obscurités. Pour être historien, j’avais dû chercher à peindre un Christ qui eût les traits, la couleur, la physionomie de sa race. Cette fois, c’est un Christ en marbre blanc que je présente au public, un Christ taillé dans un bloc sans tache, un Christ simple et pur comme le sentiment qui le créa. Mon Dieu ! peut-être est-il ainsi plus vrai. Qui sait s’il n’y a pas des moments où tout ce qui sort de l’homme est immaculé ? Ces moments ne sont pas longs ; mais il y en a. C’est ainsi du moins que Jésus apparut au peuple ; c’est ainsi que le peuple le vit et l’aima ; c’est ainsi qu’il est resté dans le cœur des hommes. Voilà ce qui a vécu en lui, ce qui a charmé le monde et créé son immortalité.” E.R.
“... Tel est le sujet de ce deuxième livre, que nous intitulons les Apôtres, parce qu’il expose la période d’action commune, durant laquelle la petite famille créée par Jésus marche de concert, et est groupée moralement autour d’un point unique, Jérusalem. Notre livre prochain, le troisième, nous fera sortir de ce cénacle, et nous montrera presque seul en scène l’homme qui représente mieux qu’aucun autre le christianisme conquérant et voyageur, saint Paul...”
“... Eh bien, quelle est la situation du judaïsme? Est-ce quelque chose d’analogue au protestantisme, ou bien est-ce une religion ethnographique comme le parsisme ? Voilà le point sur lequel je voudrais que nous réfléchissions ensemble aujourd’hui...”
“ La dictature est comme beaucoup de choses. Elle peut être la meilleure ou la pire des formes de gouvernement. Il y a d’excellentes dictatures. Il y en a de détestables. Bonnes ou mauvaises, il arrive d’ailleurs le plus souvent qu’elles soient imposées par les cir-constances. Alors les intéressés ne choisissent plus. Ils subissent.Il est particulièrement recommandable aux peuples de ne pas tomber dans une situation tel-le qu’ils n’aient plus qu’à subir et peut-être cette vue rapide et « cavalière » de l’histoire des dictateurs à travers les âges ne sera-t-elle pas inutile aux Français dans les conjonctures présentes.”
Les Suppliantes est une tragédie grecque d’Euripide, consacrée à la guerre des sept chefs. Elle est représentée pour la première fois vers 423 av. J.-C. Son titre fait référence à la présence continue du chœur et de femmes en pleurs sur la scène.
“ The progressive development of man is vitally dependent on invention. It is the most important product of his creative brain. Its ultimate purpose is the complete mastery of mind over the material world, the harnessing of the forces of nature to human needs. This is the difficult task of the inventor who is often misunderstood and unrewarded. But he finds ample compensation in the pleasing exercises of his powers and in the knowledge of being one of that exceptionally privileged class without whom the race would have long ago perished in the bitter struggle against pitiless elements.Speaking for myself, I have already had more than my full measure of this exquisite enjoyment, so much that for many years my life was little short of continuous rapture. I am credited with being one of the hardest workers and perhaps I am, if thought is the equivalent of labor, for I have devoted to it almost all of my waking hours. But if work is interpreted to be a definite performance in a specified time according to a rigid rule, then I may be the worst of idlers. Every effort under compulsion demands a sacrifice of life-energy. I never paid such a price. On the contrary, I have thrived on my thoughts...” N. T.
Une jeune paysanne, Silvia, a été enlevée : elle est retenue dans le palais du prince car celui-ci l’aime, bien qu’elle soit déjà éprise d’un jeune homme de son village : Arlequin. Flaminia, une conseillère du prince, puis Trivelin tentent de rompre l’amour entre les deux jeunes gens. Contrairement à Trivelin, Flaminia réussit à gagner leur sympathie et leur confiance. Ainsi, Silvia lui avoue que, malgré son amour pour Arlequin, elle aime un officier du palais qui lui a rendu visite plusieurs fois. Mais, elle ignore qu’il s’agissait, en fait, du prince incognito. Peu à peu, les deux jeunes paysans se laissent séduire par la vie de château. Arlequin tombe amoureux de Flaminia et néglige un peu trop Silvia. Il ne reste plus au prince qu’à dévoiler sa véritable identité et tout se termine bien par deux mariages consentants.
" ... Je vous ai convaincu de petitesse. Vous m'en accuseriez à mon tour si je tombais dans le vice que je vous reproche, si je croyais mes vues immenses parce qu'elles s'étendront là où les vôtres n'avaient point atteint. J'ai fait ce que mille autres pouvaient faire avant moi, mais j'ai marché au but seul, sans appui et sans chemin fraye. J'ai osé comme Colomb m'aventurer le premier dans un océan ((qui avait effraye tous les savants)) inconnu, dans le calcul des destinées qui avait effraye les savants de toutes les classes. Moi seul j'aurai confondu 30 siècles de visions et d'imbécillité, nul ne peut revendiquer la moindre part à ma découverte, c'est à moi ((seul)) que les générations présentes et futures devront l'hommage de leur bonheur et cet hommage ne pourra être partage que par celui qui opérera la délivrance du genre humain, en mettant à exécution les lois de Dieu dont je suis l'inventeur."
Après avoir dénoncé les pénitenciers de Guyane et les bagnes militaires de Biribi, c'est à une autre cause humaine qu'Albert Londres entend désormais s'attaquer: les asiles d'aliénés. Dans ce récit, Londres nous décrit le milieu des «fous» avec toute son invraisemblante réalité. Le récit fourmille de portraits et d'anecdotes dont plusieurs sont pénibles, car les malades sont souvent traités de manière déplorable et révoltante.
Cette pièce se déroule pendant le siège de la Mecque par Mahomet en 630. Voltaire ne prétendit jamais faire œuvre d'historien ; il se savait dramaturge. Au cœur de sa pièce, l'affrontement entre Mahomet et le vieux Zopire, shérif de La Mecque, dont les deux enfants furent enlevés, jadis, par son ennemi. Or, Zopire tient captifs deux esclaves du Prophète, Séide et Palmyre, ignorant qu'ils sont, en réalité, ses propres enfants. Cet argument - l'échange des enfants à l'insu d'un père prêt à venger leur absence - est l'un des ressorts les plus classiques de la tragédie, depuis Eschyle jusqu'à Verdi. Il est ici prétexte à un face-à-face philosophique entre Mahomet et Zopire. Mahomet, qui assiège La Mecque, donne le choix à Zopire: revoir les siens ou défendre sa patrie. Zopire, vieillard inexorable, ne fléchit point et, tel le Créon de Sophocle, préfère sa cité à sa descendance. Mahomet, rongé par la haine, convainc alors le jeune Séide d'assassiner Zopire, son propre père: «L'amour, le fanatisme, aveuglent sa jeunesse; il sera furieux par excès de faiblesse.»
" ...Pourquoi donc les nations civilisées ne sont-elles pas aptes à jouir d'un bien qui est l'objet des désirs collectifs et individuels ? Question bien digne de notre attention ! C'est la première qui doit nous occuper dans une analyse de la civilisation. Il faut d'abord démontrer dans le mécanisme civilisé aberration spéculative, ignorance des conditions de liberté collective et individuelle. Ce sera l'objet de la 1re section, d'où nous passerons à l'analyse des erreurs pratiques et des ressorts dont le jeu mal dirigé condamne la société civilisée au rôle de servitude permanente, quelque forme qu'elle puisse donner à ses codes et institutions, en pays populeux, l'exception ne portant que sur pays neufs..."
La Puce à l'oreille est un vaudeville de Georges Feydeau créé au Théâtre des Variétés le 2 mars 1907. C'est une comédie basée sur des quiproquos et des malentendus entre les personnages qui se suspectent tous mutuellement d'adultère.
Parue pour les fêtes de Noël de 1891, cette oeuvre hybride qui tient à la fois du recueil de contes, de la poésie et du roman est un texte fascinant pour les Suédois qui ont reconnu dans cette légende les racines profondes des Vikings. Les histoires s'enchaînent, dans le genre fantastique, avec des loups, des revenants, des morts inexpliquées... Si l'ensemble reste inégal, on le découvrira quand même avec bonheur et indulgence, car il s'agit du tout premier roman de la grande Selma Lagerlöf.
Trois religieux lorrains, les frères Baillard, décident de faire revivre la colline de Sion, autrefois lieu de pèlerinage dédié à la Vierge. Remportant tous les succès, ils s'enrichissent jusqu'à inquiéter leurs supérieurs, et attirent les foules à Sion. Mais la rencontre de l'aîné Léopold avec l'hérésiarque Vintras, prêtre excommunié par l'Église, transforme Notre-Dame de Sion en bastion de la secte vintrasienne. Rejetée par les autorités catholiques, la communauté de Sion perd peu à peu fidèles et religieux, et ne reste qu'une poignée autour de Léopold et de ses frères. Le manque d'argent et l'arrivée d'un prêtre catholique « orthodoxe » dépêché par l'évêque de Nancy va chasser cette poignée de son église. Toutefois, pris par le remords et ému par l'amour sincère de Léopold pour sa colline, le prêtre catholique va s'employer à le ramener dans le giron de l'Église, et, après lui avoir donné l'extrême-onction, il obtiendra que Léopold abjure son hérésie.
L'histoire débute en 1861. Jeanne Fortier est la jeune veuve d'un mécanicien tué par l'explosion d'une machine a l'usine de Jules Labroue à Alfortville. À la suite de l'accident qui a tué son mari, Labroue embauche la veuve comme gardienne-concierge à l'usine afin d'assurer son avenir et celui de ses enfants. Le patron de l'usine est polytechnicien, mécanicien et inventeur. Il fait part de son projet de « machine à guillocher les surfaces arrondies » à Jacques Garaud, son contremaître. Or le contremaître est amoureux de Jeanne et, devant le refus de la veuve de l'épouser, il vole le projet d'invention de son patron, incendie l'usine, tue Jules Labroue et fait accuser Jeanne. Jeanne, accusée à tort, est condamnée à perpétuité mais, devenue folle, elle est internée à la Salpêtrière.Elle retrouve la raison lors d'un incendie pendant la Commune de Paris de 1871, est conduite à la prison Saint-Lazare, puis à la maison centrale de Clermont, dont elle s'évade vingt ans après sa condamnation. Son fils Georges, qui a pris le nom de Darier, celui de sa mère adoptive, est devenu avocat et sa fille Lucie couturière. Jacques Garaud est devenu un riche industriel sous le nom de Paul Harmant. Il veut marier sa fille Mary avec Lucien Labroue, ingénieur des arts et métiers, le fils de Jules Labroue qu'il a assassiné. Il l'embauche comme ingénieur dans son usine. Mais Lucien est fiancé à Lucie, la fille de Jeanne. Quant à Jeanne, elle a changé d'identité, et est devenue maman Lison la « porteuse de pain ». Jeanne est bien décidée à retrouver le véritable criminel.
Achetée avant son embarquement sur un navire négrier par le gouverneur du Sénégal qui l'amène à Paris pour l'offrir à sa tante, la jeune Africaine Ourika reçoit une bonne éducation. À l'âge de douze ans, elle se rend compte du préjudice que suscite sa couleur de peau. Après le mariage de Charles, dont elle est amoureuse, avec une Française, elle se retire au couvent où elle finira par mourir prématurément.
Andromaque est une tragédie en cinq actes et en vers de Jean Racine écrite en 1667 et représentée pour la première fois au château du Louvre le 17 novembre 1667. Elle comporte 1648 alexandrins.L'argument de la pièce se résume en une phrase : Oreste aime Hermione, mais elle aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui aime encore le souvenir de son mari, Hector, tué pendant la guerre de Troie.Racine s'inspire de chants de L'Iliade d'Homère, notamment pour la figure d'Andromaque. Son histoire avait déjà été traitée par Euripide dans ses pièces Andromaque et Les Troyennes, cette dernière ayant été adaptée plus tard par Sénèque, mais Racine cite dans sa première préface L'Énéide de Virgile comme source principale de référence.
" La guerre était, dans son principe, une guerre populaire. Il serait à peine exagéré de dire que c'était la guerre de la Douma. Entre 1909 et 1914, entre la remise par M. de Pourtalès des deux ultimatums, dont le premier, de tous points semblable au second, avait déterminé un recul de la Russie que le patriotisme russe avait ressenti comme une humiliation, bien souvent la Douma avait exprimé le désir d'une politique étrangère plus vigoureuse. L'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche avait laissé une profonde amertume. L'éclipsé que le prestige de la Russie avait subie en Orient avait été déplorée, critiquée à plus d'une reprise à la tribune du palais de Tauride. Aussi, lorsque l'Empereur prit la défense de la Serbie menacée, puis quand il repoussa l'ultimatum de l'Allemagne, la Douma se reconnut dans celle résolution. Elle avait contribué, pour une part certaine, à ce retour à la fierté..."
« J'ai eu le malheur dès ma tendre jeunesse, je crois entre huit et dix ans, de contracter cette pernicieuse habitude, qui, de bonne heure, a ruiné mon tempérament ; mais surtout depuis quelques années je suis dans un accablement extraordinaire ; j'ai les nerfs extrêmement faibles, mes mains sont sans force, toujours tremblantes, et dans une sueur continuelle ; j'ai de violents maux d'estomac, des douleurs dans les bras, dans les jambes, quelquefois aux reins et à la poitrine, souvent de la toux ; mes yeux sont toujours faibles et cassés, mon appétit est dévorant ; et cependant je maigris beaucoup, et j'ai tous les jours plus mauvais visage ».
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