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Books in the Sociologie et Anthropologie series

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  • by Alfred Fouillee
    £20.99

    " Une science nouvelle est aujourd¿hui en formation, qui a pour objet la psychologie des peuples. Mais, sous l¿empire de préoccupations politiques, on s¿est efforcé, d¿abord en Allemagne, puis en France, de confondre l¿étude des nationalités avec celle des races. Il en est résulté une sorte de fatalisme historique qui assimile le développement d¿un peuple à celui d¿une espèce animale et tend à absorber la sociologie dans l¿anthropologie. En outre, ceux qui transforment ainsi en guerres de races les guerres des sociétés ont l¿intention de légitimer par-là, au sein du « genre Homo », le droit du plus fort. Ce n¿était pas assez de la « lutte pour la vie » entre les blancs et les noirs ou les jaunes ; certains anthropologistes ont imaginé aussi la lutte pour la vie entre les blonds et les bruns, entre les crânes longs et les crânes larges, entre les vrais Aryens (Scandinaves ou Germains) et les Celto-Slaves. C¿est une nouvelle forme du pangermanisme. "

  • by Charles Bigot
    £20.99

    " Je me souviens comme si c¿était hier de l¿exposition des ¿uvres d¿Eugène Delacroix qui suivit la mort du grand artiste . C¿était dans un local du boulevard des Italiens, divisé en trois salles, où avaient lieu sou- vent alors les expositions artistiques, et qui, par les vicissitudes des choses d¿ici-bas, est, si je ne me trompe, devenu aujourd¿hui, en se trans- formant, le théâtre des Nouveautés. Ce qui m¿est resté net et précis, c¿est l¿impression ressentie. Nous étions alors, au quartier latin, une jeunesse nombreuse, enthousiaste, amoureuse des choses de l¿esprit, passionnée pour trois choses: la littérature, l¿art, la liberté, toute pleine de fières ambitions et d¿espérances aux ailes grandes ouvertes, résolue à faire de nobles choses quand son heure serait venue, une jeunesse jeune, comme l¿est encore, je l¿espère bien et quoi qüon dise, la jeunesse. Tous à peu près nous étions des romantiques. Nous admirions cette génération vaillante de 1830 qui avait rajeuni tant de choses, livré de si belles ba- tailles, donné de si glorieux assauts, planté enfin son drapeau sur la place conquise."

  • by Frederic Mistral
    £23.99

    " D'aussi loin qu'il me souvienne, je vois devant mes yeux, au Midi là-bas, une barre de montagnes dont les mamelons, les rampes, les falaises et les vallons bleuissaient du matin aux vêpres, plus ou moins clairs ou foncés, en hautes ondes. C'est la chaîne des Alpilles, ceinturée d'oliviers comme un massif de roches grecques, un véritable belvédère de gloire et de légendes."

  • by Louis Dussieux
    £20.99

    " LE titre seul de cet essai indique la pensée deson auteur. Il s¿agit de signaler les noms et les ¿uvres des artistes français qui ont travaillé à l¿étranger, et de préparer ainsi les matériaux qui serviront à l¿histoire de l¿influence que nos artistes ont exercée à plusieurs époques sur l¿art des diverspeuplesdel¿Eu rope.Habitués comme nous le sommes depuis si long-temps à entendre parler de l¿influence de l¿art italien sur l¿art français, on s¿étonnera peut- être d¿entendre parler ici de l¿influence et des travaux des artistes français en Europe; et cependant cette influence et ces travaux ont été et sont encore considérables."

  • by Albert Heumann
    £20.99

    " Beaucoup d'érudits et de lettrés s'imaginent volontiers que la Belgique est une création artificielle, ¿uvre de l'histoire et des volontés humaines, et ne s'appuyant sur aucun fait éternel de la nature: un nom emprunté à la vieille chronique des Gaules, des intérêts communs unissant les villes, quelques circonstances heureuses, des adversaires qui ne peuvent s'entendre pour en finir avec ce petit peuple, voilà, croit-on parfois, ce qui l'a fait et ce qui le maintiendra. Que l'histoire ou la vie des hommes ait fait pour lui plus que pour aucun autre, même que pour la Hollande sa voisine, cela serait facile à montrer. Mais la nature ou la vie de la terre, elle aussi, a présidé à sa naissance, justifié sa grandeur, présagé peut-être son éternité."

  • by Hector Berlioz
    £20.99

    " Les Grotesques de la musique est un ouvrage d'Hector Berlioz publié en 1859, composé d'articles précédemment parus dans le Journal des débats et la Revue et gazette musicale. Faisant suite aux Soirées de l'orchestre, dédiées aux artistes de l'orchestre de X*** une ville d'Allemagne seulement désignée comme « civilisée » cet ouvrage est dédié à « mes bons amis les artistes des ch¿urs de l'Opéra de Paris, ville barbare ».

  • by Paul Souday
    £20.99

    " Le premier ouvrage de M. André Gide, les Cahiers d'André Walter , parut en 1891, sans nom d'auteur, à la librairie de l'Art indépendant. L'édition est depuis longtemps épuisée: le volume n'a jamais été réimprimé. La littérature de M. André Gide est éminemment ésotérique et cénaculaire. Cet écrivain semble mettre autant de soins à fuir la publicité que d'autres à la rechercher: il écrit, dirait-on, pour lui-même, ou tout au plus, comme Stendhal, pour cent lecteurs. L'art ne lui apparaît pas comme une fin, ni son ¿uvre comme un être qui, une fois détaché de lui, doive avoir une vie propre, durer et se perpétuer. Il ne considère point les choses littéraires sub specieæternitatis . C'est un esprit foncière- ment subjectif. Ses livres ne sont que des confidences, où il a exprimé par une sorte de besoin personnel un moment de sa pensée, et qui par la suite ne lui paraissent pas plus importantes que les paperasses jaunies ou les fleurs fanées. Peut-être, certains soirs d'hiver, remue-t-il au coin du feu ces vieux souvenirs et ces archives intimes, mais il se persuade avec une sorte de pudeur maladive qu'il doit dérober au public les traces de son passé."

  • by Jacques Boulenger
    £20.99

    " Il y a une « affaire Shakespeare ». Depuis soixante-dix ans que le consul britannique Jo. C. Hart l¿a ouverte, elle a suscité assez de vo- lumes, d¿études, d¿articles pour emplir une bibliothèque publique. Ce n¿est pas une querelle philosophique sur le sens, la valeur, la portée de l¿¿uvre ; c¿est plutôt un problème à la façon d¿Edgar Poë : il s¿agit de sa- voir si Shakespeare est ou non l¿auteur des ouvrages de Shakespeare. Sherlock Holmes, à défaut de M. Dupin, serait bien utile pour résoudre cette question difficile.« Comme un fanal, dans la nuit, brille au milieu des airs sans laisser apercevoir ce qui le soutient, a écrit M. Guizot un jour qüil se trouvait en humeur de poésie, de même l¿esprit de Shakespeare nous apparaît dans ses ¿uvres isolé, pour ainsi dire, de sa personne. » Comprenez que tout ce que nous pouvons imaginer du poète d¿après son ¿uvre, non seulement ne concorde pas avec ce que nous savons de l¿homme qüil fut, mais s¿y oppose parfaitement."

  • by Julien Caboche
    £23.99

    " En écrivant la vie des enfants célèbres, en la proposant à l¿admiration d¿enfants comme eux, l¿auteur n¿a pas eu, Dieu merci, la folle pensée de faire naître dans le c¿ur de ses jeunes lecteurs l¿amour d¿une célébrité précoce. Il n¿est pas cependant de ceux qui condamnent absolument la noble ambition de la gloire comme indigne de la véritable modestie et de l¿humilité chrétienne. Mais il met le bonheur au-dessus de tous les biens, et il ne croit pas que la célébrité soit le bonheur. Nous vivons sous une forme de gouvernement qui excite et légitime toutes les ambitions; nous vivons dans un siècle où chacun est entraîné par des désirs immodérés de fortune et de luxe. "

  • by Maurice Pellisson
    £20.99

    " Les grands écrivains du XVIIIe siècle, dont les ¿uvres ont préparé la Révolution française, ne la croyaient point si proche, et, sans doute, s¿ils eussent vécu, ils n ¿auraient pu ni voulu jouer un rôle .On a eu raison de les nommer des philosophes ; ils n¿étaient point faits pour sortir de la sphère de la spéculation. Cette société, que condamnaient leurs livres, ils s¿y plaisaient en somme ; Rousseau, lui-même, l¿aimait au fond. Leur intelligence s¿éprit des idées de réforme ; mais elles ne passionnèrent point leur âme . Ils eussent été non seulement effrayés et indignés par les violences de la Révolution, mais surprise et choqués de ses belles ardeurs."

  • by Louis Lacroix
    £20.99

    " Néanmoins ce n¿est pas par la peinture que le nom de Jean Veber se répandra tout d¿abord. Certes le Saint-Sébastien, le Saint-Siméon Stylite, les Vierges folles avaient de précieuses qualités. Mais dans la cohue du Salon des Champs-Elysées, ces toiles, quoique de grandes dimensions, passeront presque inaperçues ou seront goûtées seulement de quelques- uns. C¿est par les dessins publiés dans certains journaux fort répandus que le public s¿habituera très vite à lire la signature, réelle ou imagée , de notre ami. Sur des textes extrêmement spirituels de son frère Pierre,Jean Veber publiera en effet dans Le Journal des dessins fantaisistes, gais sou- vent,cruels par fois , mais toujours d¿une verve endiablée qui vont chaque semaine propager son talent de dessinateur et être de plus en plus impatiemment attendus."

  • by P. M Quitard
    £53.49

    " "L¿origine des proverbes doit remonter aux premiers âges du monde. Dès que les hommes, mus par un instinct irrésistible, et poussés, on peut le dire, par la volonté toute-puissante du Créateur, se furent réunis eu société ; dès qüils eurent constitué un langage suffisant à l¿expression de leurs besoins, les proverbes prirent naissance et furent comme le résumé naturel des premières expériences de l¿humanité..."

  • by Victor Schoelcher
    £20.99

    " En dédiant ce petit volume au peuple, nous n¿avons pas seulement dessein de témoigner de notre respect pour lui ,nous voulons encore solliciter ses sympathies pour les douleurs des esclaves. Puisse notre livre pénétrer dans les ateliers, obtenir quelques-unes de ces heures saintes qüon y dérobe à la fatigue pour les donner à d¿austères études, et gagner à la cause de l¿abolition de l¿esclavage les généreux esprits auxquels nous nous adressons. Le peuple français, qui marche à la conquête de tous ses droits, le peuple français, qui chaque jour prend un sentiment plus éclairé de l¿égalité humaine, ne doit pas oublier plus longtemps les Noirs qui souffrent, les Noirs, qui, moins heureux que lui encore, n¿ont pas la possession d¿eux-mêmes ."

  • by Pierre Loti
    £20.99

    " Rarahu (idylle polynésienne) est une oeuvre écrite par Pierre Loti.Note : Pierre Loti, dont une grande partie de l'oeuvre est d'inspiration autobiographique, s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour Le Mariage de Loti (Rarahu) (1882). La reine Pomare lui donne le surnom de Loti, du nom d'une fleur tropicale. Tenu à une obligation de réserve du fait de sa qualité d'officier de marine, il n'en fait son nom de plume qu'à partir de 1876." Rarahu était une petite créature qui ne ressemblait à aucune autre, bien qu'elle fût un type accompli de cette race maorie qui peuple les archipels polynésiens et passe pour une des plus belles du monde ; race distincte et mystérieuse, dont la provenance est inconnue.""

  • by Anne-Catherine Emmerich
    £39.49

    " La douloureuse passion de notre Seigneur Jésus-Christ est une retranscription des visions de la religieuse Anne-Catherine Emmerich sur la passion du Christ. Clemens Brentano recueille ce que la religieuse lui raconte au sortir de ses visions, et il en rapporte le récit. L¿ensemble des visions représente plusieurs volumes ; nous proposons ici les visions de la dernière Cène du Christ, de sa passion et sa résurrection. Le traducteur en est l¿abbé de Cazalès.Anne-Catherine Emmerich a été béatifiée par l¿Église catholique et par Jean-Paul II, ce qui tente à donner une certaine confirmation aux visions. Certes, Brentano précise bien au début de l¿ouvrage qüelle n¿a en aucun cas la volonté d¿apporter des éléments qui seraient plus véridiques que les évangiles : les livres saints restent la seule source reconnue d¿inspiration pour la vie du Christ.Il n¿empêche que les visions sont d¿une précision terrible, et complètent avantageusement les Évangiles. Nous voyons tout : l¿institution de l¿Eucharistie, l¿affection du Christ à l¿égard de Judas, la présence de la Vierge Marie, la terrible agonie de Jésus au Jardin des Oliviers, les multiples mauvais traitements ignobles des ennemis du Christ, l¿attitude de Pilate, la crucifixion¿ et la Résurrection.Ce texte permet de comprendre beaucoup de choses, et de vivre la passion avec toutes ses conséquences."

  • by Louis De Lomenie
    £20.99

  • by Anatole France
    £20.99

  • by Jules Simon
    £20.99

    " Comme il faut que tout soit attaqué en ce monde, et jusqüaux choses les plus saintes, la famille elle-même a eu de nos jours ses ennemis. Nous sommes heureusement débarrassés de ces étranges théories, qui, pour réformer la société, commençaient par outrager la nature; mais les transformations rapides de l¿industrie, en appelant de plus en plus les femmes dans les ateliers et en les arrachant à leurs devoirs d¿épouses et de mères, créent pour la famille un péril d¿une espèce toute différente et beaucoup plus grave. Faut-il s¿opposer, coûte que coûte, aux progrès du mal? Faut-il le subir comme une nécessité de notre temps et se borner à chercher des palliatifs? C¿est un problème d¿autant plus difficile à résoudre qüil intéresse à la fois la morale, la législation et l¿industrie."

  • by Anatole France
    £20.99

    " En 1897, une affaire, qui touchait l¿armée dans ses bureaux et ses conseils de guerre, émut le pays. Pour l¿ardeur des passions qüelle souleva, elle ne peut être comparée qüà celle de la bulle Unigenitus, survenue cent soixante-quatorze ans auparavant et qui fut aussi, j¿ai plaisir à le dire, une querelle des Français sur le juste et l¿injuste. L¿affaire de 1897, sortie d¿un jugement secret, avait cela de dangereux, que le mystère dont elle était environnée favorisait le mensonge. À son origine, on trouve les antisémites, qui travaillaient depuis quelque temps la France paisible. Et, qüil se soit rencontré, par des temps calmes, chez un peuple aimable et tolérant, des hommes pour réveiller les vieilles haines de races et fomenter des guerres de religion, ce serait un sujet d¿étonnement, si l¿on ne savait d¿où venaient ces hommes et si l¿on ne reconnaissait en eux des missionnaires de l¿Église Romaine. Aux antisémites se joignit bientôt un parti nombreux, le parti noir, qui, dans les salons, dans les faubourgs, dans les campagnes, semait des bruits sinistres, soufflait des nouvelles alarmantes, parlait de complot et de trahison, inquiétait le peuple dans son patriotisme, le troublait dans sa sécurité, l¿imbibait longuement de colère et de peur. Il ne se montrait pas encore au grand jour et formait dans l¿ombre une masse immense et confuse, où l¿on devinait comme une ressemblance avec les frocs cuirassés des moines de la Ligue."

  • by Marquis de Sade
    £27.99

    La Philosophie dans le boudoir ou Les Instituteurs immoraux est un ouvrage du marquis de Sade, publié en 1795.Le sous-titre en est Dialogues destinés à l'éducation des jeunes demoiselles.Extrait : " VOLUPTUEUX de tous les âges et de tous les sexes, c¿est à vous seuls que j¿offre cet ouvrage ; nourrissez-vous de ses principes, ils favorisent vos passions, et ces passions, dont de froids et plats moralistes vous effrayent, ne sont que les moyens que la nature emploie pour faire parvenir l¿homme aux vues qüelles a sur lui ; n¿écoutez que ces passions délicieuses, leur organe est le seul qui doive vous conduire au bonheur.Femmes lubriques, que la voluptueuse Saint-Ange soit votre modèle ; méprisez, à son exemple, tout ce qui contrarie les loix divines du plaisir qui l¿enchaînèrent toute sa vie."

  • by André-Ferdinand Herold
    £20.99

    " La Vie du Bouddha qüon va lire n¿est pas une ¿uvre de fantaisie, et je crois bon d¿indiquer les principaux parmi les livres, anciens ou modernes, que j¿ai consultés.J¿ai, le plus souvent, suivi le Lalita-Vistara. Il y a du fatras dans ce livre où se mêlent aux récits légendaires les dissertations scolastiques. Là pourtant nous ont été gardées de précieuses traditions sur les origines du héros, sur son enfance, sur sa jeunesse ; on nous apprend comment il fut élevé, on nous raconte quelles furent ses premières actions.J¿ai fait grand usage aussi d¿un poème excellent, le Bouddhacarita d¿Açvaghosha. Dans quelques chapitres j¿en ai reproduit les termes presque littéralement. Le texte du Bouddhacarita a été édité par E.-B. Cowell.J¿ai introduit dans le livre plusieurs jâtakas. Ce sont des contes où le Bouddha rappelle ses vies antérieures. On en trouvera un certain nombre dans un vaste recueil, l¿Avadânaçataka.Deux ouvrages modernes : Le Bouddha, de M. H. Oldenberg, traduit par M. A. Foucher, et l¿Histoire du Bouddhisme dans l¿Inde, de M. H. Kern, traduite par M. Gédéon Huet, m¿ont aussi beaucoup servi ; de même différents travaux, imprimés dans des revues scientifiques. Ainsi, pour l¿émouvante histoire de Viçvantara, j¿ai mis à profit une version sogdienne, publiée dans le Journal asiatique, par R. Gauthiot."

  • by Ernest Daudet
    £20.99

    " Mèlé à tous les grands événements qui, depuis plus de trente années, se sont déroulés dans son pays, associé avec des fortunes diverses aux plus émouvantsépisodes de la vie nationale, tour à tour professeur, orateur politique, homme d¿État, tantôt vaincu, tantôt vainqueur, il est une cause que M. Jules Simon n¿a jamais désertée ni trahie, cause sainte entre toutes, la cause de la liberté. Il la défendait dans la chaire de la Sorbonne, à l¿aurore de sa brillante carrière, comme il la défend sur le soir de sa laborieuse existence, à la tribune du Luxembourg."

  • by Nicolae Iorga
    £23.99

    " Entre le centre de l¿Europe et la steppe russe, entre les régions brumeuses du Nord et le Midi ensoleillé qüest la Péninsule des Balkans, s¿étend toute une région dont l¿unité géographique n¿existe pas quant aux caractères positifs de la nature. Elle présente, au contraire, des contrastes frappants : les rudes hivers, riches en neige, de la Moldavie septentrionale ne ressemblent point au climat tempéré de la Valachie, où, pendant ces mois, quelques bourrasques seulement venues du Nord-Est donnent un aspect glacé aux riches campagnes, et où, le lendemain, dans la chaleur moite du dégel, février ressemble plutôt à un souriant début de printemps."

  • by Jules Simon
    £20.99

    " C¿est une périlleuse entreprise aujourd¿hui plus que jamais, que de construire un système complet de philosophie. Dans une époque de grande civilisation, comme la nôtre, il y a tant d¿idées en circulation, tant de questions à résoudre, qüon ne peut guère se proposer de répondre à tout, et de tout renfermer dans un système. La curiosité de chaque siècle laisse à la postérité moins d¿anciens problèmes résolus que de problèmes nouveaux à discuter. Il faut donc subir la loi de notre faiblesse ; il faut choisir, ou de tracer un plan général et d¿en asseoir fortement les bases, ou de s¿isoler dans de patientes recherches sur un objet spécial, pour apporter ensuite cette obole à l¿¿uvre commune."

  • by Anonyme
    £27.99

    " LES lois sont exécutoires dans tout le territoire français, en vertu de lapromulgation qui en est faite par le PREMIER CONSUL.Elles seront exécutées dans chaque partie de la République, du moment où la promulgation en pourra être connue.La promulgation faite par le PREMIER CONSUL sera réputée connue dans le département où siégera le Gouvernement, un jour après celui de la promulgation ; et dans chacun des autres départemens, après l¿expiration du même délai, augmenté d¿autant de jours qüil y aura de fois dix myriamètres [environ vingt lieues anciennes] entre la ville où la promulgation en aura été faite, et le chef-lieu de chaque département."

  • by Camille Bellaigue
    £20.99

    Camille Bellaigue est un critique musical et musicographe français né à Paris le 24 mai 1858 et mort dans la même ville le 3 octobre 1930. Alors que la sociologie est en train de s'institutionnaliser comme discipline en France dans la période de l'entre-deux-guerres, Bellaigue, en fin connaisseur de la vie musicale parisienne, nous livre un texte programmatique sur les rapports entre la sociologie et la musique, considérée selon lui comme "le plus sociologique des arts". Ce court essai basé surtout sur sa subjectivité de critique musical, peut toutefois être vu comme annonçant l'arrivée des les années trente de travaux plus denses qui contribueront a former plus tard, dans le giron universitaire, la sociologie de l'art et de la culture.Extrait : "La musique est le plus sociologique des arts. Elle l'est d'abord parce que le son est l'agent social par excellence. "Les instincts sympathiques et sociaux sont au fond de toutes les jouissances de l'oreille. Pour l'être vivant, le plus grand charme du son, c'est qu'il est essentiellement expressif. Il lui fait partager les joies et surtout les souffrances des autres êtres vivants... La douleur qui s'exprime par la voix nous émeut en général plus moralement que celle qui s'exprime par les traits du visage ou par les gestes".De cette valeur sociale du son, la nature et l'art rendent également témoignage. Plus que le mouvement et plus que la lumière, le son révèle l'existence et l'exprime... Qu'est-ce qu'il y a de sociologique ou de social dans la nature de la musique, son histoire et ses effets ? Voilà l'objet de ce livre..."

  • by Charles Duclos
    £20.99

    Les Confessions du comte de *** sont un roman-mémoires publié en 1741 par Charles Pinot Duclos à Amsterdam.GenèseLes contemporains de Duclos ont rapporté que l¿origine de la rédaction des Confessions du comte de *** remonterait à une conversation avec Fontenelle. Ce dernier, que Duclos rencontrait, bien avant cette époque, chez Claudine de Tencin, et qui avait été frappé de sa conversation, de ses réflexions sur la société et de ses portraits, l¿avait engagé à écrire, à composer quelque ouvrage. « Sur quoi ? demanda Duclos. ¿ Sur ce que vous venez de dire », reprit Fontenelle. Duclos se souvint sans doute de ce conseil, lorsqüil écrivit les Confessions du comte de ***. Très bien reçu du public, ce roman fit partie jusqüen 1760, avec les Lettres d'une Péruvienne ou les Malheurs de l'amour, des neuf romans les plus lus en France1.AnalyseCette ¿uvre eut d¿autant plus de succès qüon y reconnut bien des figures, quoique Duclos se soit défendu, dans l¿avertissement, d¿avoir voulu peindre qui que ce fût. Le public ne crut guère à ces déclarations qui ne tirent pas à conséquence et, après la mort de leur auteur, le critique d¿origine suisse La Harpe, qui avait vécu au milieu des modèles, écrivait : « Porté de bonne heure dans la meilleure compagnie, en même temps qüil en goûtait les agréments en homme d¿esprit, il l¿observait en homme de talent. Celui de dessiner des caractères était alors fort à la mode, surtout dans la société de Mme de T***, et de M. le comte de F***. La manière d¿écrire de M. Duclos se prêtait merveilleusement à ce genre : aussi les Confessions du comte de *** ne sont-elles qüune galerie de portraits tous supérieurement tracés. »Dans ce que certains ont appelé un « roman à portraits », le lecteur trouve les portraits successifs de la dévote Mme de Gremonville, la précieuse Mme de Tonins, Mme de Persigny la dissipée, la capricieuse Mme d¿Albi, la coquette Mme de Lery, puis la facile, la libertine, la scélérate, la conseillère, la financière, la bourgeoise, et par-dessus tout la charmante Mme de Selve, qui représente le sentiment, l¿amour vrai, et dont l¿histoire clôt de façon vertueuse un roman qui n¿avait pas commencé ainsi.RéactionsCe roman connut un vif succès, attesté par les quatre éditions qui se succédèrent avant la fin de 17422. Cet ouvrage, qui, après sa publication établit vraiment la réputation de son auteur, fut également l¿objet d¿attaques, la même année : un avocat de Toulouse, du nom de Soubeyran de Scopon, qui lui reprochait d¿être trop léger, le critiqua dans un opuscule intitulé Examen des Confessions du comte de ***, Amsterdam, 1742 ; presque en même temps, paraissait l¿Examen des Confessions du comte de ***, avec une absolution générale des fautes qu'il a faites pendant sa vie et celles qui se trouvent dans son livre, par le R. P. P***, cordelier du grand couvent, 1742.

  • by Angus Hamilton
    £30.99

    " Rien ne serait plus naturel que la guerre fût le résultat de la crise présente ; pourtant on peut dire également que rien n¿est moins certain. Si le terrain des hostilités n¿était pas limité à l¿Extrême-Orient, et si la puissance qui se trouve en face du Japon était une autre que la Russie, on pourrait prédire positivement que la guerre éclatera. Mais avec la Russie, la considération de la valeur stratégique de sa position en Mandchourie doit exercer une influence prédominante sur ses résolutions. Pour ceux qui n¿ont pas étudié de près l¿histoire militaire, aussi bien que pour ceux qui n¿ont pas une connaissance étendue de la situation, la position dans laquelle la Russie se trouve placée offre le plus grand intérêt. Il n¿existe certainement, en dehors de la marche de Napoléon sur Moscou, aucune guerre, dans les annales de l¿histoire militaire, qui puisse se comparer aux difficultés qui assiègent la Russie en Mandchourie et en Corée. De plus, sa position navale n¿est pas meilleure que sa position sur terre. Sur terre, un chemin de fer à voie unique, traversant le c¿ur d¿un pays ennemi, se termine à Port- Arthur."

  • by Francois Arago
    £20.99

    James Watt, né le 19 janvier 1736 à Greenock en Écosse et mort le 25 août 1819 à Heathfield Hall, dans sa maison à Handsworth (localité maintenant intégrée à Birmingham, en Angleterre) est un ingénieur écossais dont les améliorations sur la machine à vapeur furent une des étapes clé dans la révolution industrielle. Il a animé la Lunar Society de Birmingham. En hommage à ses recherches, le watt (symbole W), a été donné à l'Unité internationale de puissance, ou de flux énergétique (dont le flux thermique)

  • by Francois Arago
    £20.99

    " Messieurs, l¿ambre jaune, lorsqüil a été frotté, attire vivement les corps légers, tels que des barbes de plumes, des brins de paille, de la sciure de bois. Théophraste parmi les Grecs, Pline chez les Romains, citèrent déjà cette propriété, mais sans paraître y attacher plus d¿importance qüà un simple accident de forme ou de couleur. Ils ne se doutèrent pas qüils venaient de toucher au premier anneau d¿une longue chaîne de découvertes ; ils méconnurent l¿importance d¿une observation qui, plus tard, devait fournir des moyens assurés de désarmer les nuées orageuses, de conduire, dans les entrailles de la terre, sans danger et même sans explosion, la foudre que ces nuées recèlent."

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