We a good story
Quick delivery in the UK

De l'erreur personnaliste, et de la vérité qu'elle tient captive

About De l'erreur personnaliste, et de la vérité qu'elle tient captive

Le propos du présent travail est d'établir que la personnalité n'a pas raison de fin pour la nature humaine, et que le personnalisme est une trahison de la vraie dignité de la personne, parce que la personne dit la subjectivité, et que la trahison de la dignité de la subjectivité est le subjectivisme auquel, par essence, dispose le personnalisme. Ce n'est pas le sujet psychologique, couramment désigné par le Moi conscientiel, qui a raison de fondement des attributs essentiels par lesquels on le qualifie ou définit, comme s'il était leur cause. C'est bien plutôt l'essence ou nature humaine, principe de l'identité du Moi et de son intelligibilité, qui est le sujet premier de l'acte par lequel l'essence se constitue en un existant singulier concret, dans la forme de la personnalité. Pour le personnaliste, on n'est pas personne pour faire se réaliser une nature (humaine); on est doté ¿ accessoirement ¿ d'une nature pour être une personne. Le personnaliste se reconnaît éventuellement une nature au titre d'idéal kantien de la raison pure, par définition inaccessible, mais une telle nature, loin d'avoir raison de fin de celui qui tend vers elle, aura raison de moyen de se parfaire selon une progression infinie ; ce qui est recherché ne sera pas la fin comme telle ou le repos dans la fin, mais l'acte même d'exercer un progrès indéfini en et par lequel s'exalte celui qui progresse et qui, de ce fait, en viendra, selon une pente existentialiste inévitable, à décider de la nature qu'il consent à se reconnaître. Cela dit, le personnalisme est riche d'une vérité captive précieuse que la tradition thomiste n'a peut-être pas toujours développée à la mesure de sa valeur spéculative et morale. Est "personne" cette substance rationnelle qui, capable d'avoir ce qu'elle est, est mesurée par une nature en forme de victoire gagnée sur le risque d'une antinature, matière sacrificielle de la vraie liberté.

Show more
  • Language:
  • French
  • ISBN:
  • 9782487104037
  • Binding:
  • Paperback
  • Pages:
  • 224
  • Published:
  • February 16, 2024
  • Dimensions:
  • 127x13x203 mm.
  • Weight:
  • 246 g.
Delivery: 1-2 weeks
Expected delivery: October 17, 2024

Description of De l'erreur personnaliste, et de la vérité qu'elle tient captive

Le propos du présent travail est d'établir que la personnalité n'a pas raison de fin pour la nature humaine, et que le personnalisme est une trahison de la vraie dignité de la personne, parce que la personne dit la subjectivité, et que la trahison de la dignité de la subjectivité est le subjectivisme auquel, par essence, dispose le personnalisme. Ce n'est pas le sujet psychologique, couramment désigné par le Moi conscientiel, qui a raison de fondement des attributs essentiels par lesquels on le qualifie ou définit, comme s'il était leur cause. C'est bien plutôt l'essence ou nature humaine, principe de l'identité du Moi et de son intelligibilité, qui est le sujet premier de l'acte par lequel l'essence se constitue en un existant singulier concret, dans la forme de la personnalité. Pour le personnaliste, on n'est pas personne pour faire se réaliser une nature (humaine); on est doté ¿ accessoirement ¿ d'une nature pour être une personne. Le personnaliste se reconnaît éventuellement une nature au titre d'idéal kantien de la raison pure, par définition inaccessible, mais une telle nature, loin d'avoir raison de fin de celui qui tend vers elle, aura raison de moyen de se parfaire selon une progression infinie ; ce qui est recherché ne sera pas la fin comme telle ou le repos dans la fin, mais l'acte même d'exercer un progrès indéfini en et par lequel s'exalte celui qui progresse et qui, de ce fait, en viendra, selon une pente existentialiste inévitable, à décider de la nature qu'il consent à se reconnaître. Cela dit, le personnalisme est riche d'une vérité captive précieuse que la tradition thomiste n'a peut-être pas toujours développée à la mesure de sa valeur spéculative et morale. Est "personne" cette substance rationnelle qui, capable d'avoir ce qu'elle est, est mesurée par une nature en forme de victoire gagnée sur le risque d'une antinature, matière sacrificielle de la vraie liberté.

User ratings of De l'erreur personnaliste, et de la vérité qu'elle tient captive



Find similar books
The book De l'erreur personnaliste, et de la vérité qu'elle tient captive can be found in the following categories:

Join thousands of book lovers

Sign up to our newsletter and receive discounts and inspiration for your next reading experience.